Donostia
Je me souviens très bien, c’était au mois de mai,
Sortant de l’Océan, l’astre d’or émergeait,
Par-dessus l’horizon, se levait magistral,
Dardant ses longs rayons sur une eau de cristal.
Quatre jours de marche, j'arrive à Donostia,
Un joyau qui brille de ses mille carats.
J’ai dormi chez Jeanne, au centre de la ville,
Rien d’exceptionnel mais un coin bien tranquille.
Une petite pension, tout au bord de la côte.
La patronne des lieux sait accueillir ses hôtes,
Propose ses services : laver vos habits,
Sécher les chaussures, préparer votre lit.
Une jolie dame qui fut de bon conseil,
Pour que ma visite ne manque de merveilles.
Ici tout éblouit, le quartier Antiguo,
Et ses bars à tapas, pour déguster un pot,
Ses étroites ruelles que le soleil ne voit,
Mais où la vie est la plus heureuse qui soit.
On y chante, on y boit, on y rit, le bonheur !
Pas de nuit sans fête, que de bonnes odeurs.
Aussi cette plage que Dieu seul a créée
Tant sa courbe parfaite est de toute beauté,
Et cet îlot au centre posé sur la mer
Qui pourrait bien être l'œuvre de Jupiter.
Face à l’Océan, elle y passait l’été,
Admirant la Concha et le Mont Igeldo,
Se promenant souvent, jusqu’au port d’Orio.
Alain HUMBERT
1er février 2022
Bar à tapas dans le quartier historique |
Ruelle du quartier historique |
Le petit port d'Orio |
La plage de San Sébastien : la Concha (la coquille) |
Le palais de la Reine : Palacio Miramar |
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