El Primitivo
Cette année, il m’a plu d’aller fouler tes sentes,
D’enfin poser mes pas dans ceux du roi Alphonse
Qui, il y a des lustres, a dévoré tes pentes
Envahies de bruyères et tapissées de ronces.
Depuis longtemps déjà, tu me faisais rêver.
Pourtant, nul n'ignore que cette voie est dure,
Qu’avant la
Galice, il faudra galérer,
Gravir les Asturies, combattre la froidure.
Telle une jolie fille, ce Chemin enchante.
Des massifs verdoyants, royaume des moutons,
De profondes vallées que le fleuve serpente
Étendant par-dessus
un voile de coton.
L’histoire y a gravé bon nombre de merveilles,
Oviedo la noble dans son écrin de jade,
Lugo et ses ruelles inondées de soleil,
Et Santiago enfin, paré de mille arcades.
Alain HUMBERT
27 novembre 2022
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