Stevenson,
Dès son premier cri, sa santé inquiéta.
La nature avare à épandre ses bienfaits
L’avait alors contraint à un âpre combat
Pour trouver les forces dont la vie le privait.
Les années passèrent sans que la toux le quitte.
Ni médecin, ni remède ne parviendront
À guérir les douleurs et le mal qui l’habitent,
Jusqu’à ce jour béni, c’était à Barbizon.
Il y croisa Fanny, une jolie artiste
Qui fut vite pour lui le meilleur des onguents.
Fanny évaporée, il est de nouveau triste
Et ne voit comme issue que de partir un temps.
Il bâte une ânesse, la nomme Molestine
Et durant douze jours et tout autant de nuits,
Arpente sans répit vallées, plaines, collines,
Avec le seul dessein de vaincre son ennui.
Curieux, j’ai voulu mettre mes pas dans les siens,
Découvrir ce chemin au sublime décor,
Songer à ce qu’il fut dans des temps plus anciens,
Humer ce qu’il reste de son « Île au Trésor ».
Alain HUMBERT
15 janvier 2023
Robert Louis STEVENSON |
Le Chemin de Stevenson |
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