dimanche 18 décembre 2022

 

Stevenson,

 

Dès son premier cri, sa santé inquiéta.

La nature avare à épandre ses bienfaits

L’avait alors contraint à un âpre combat

Pour trouver les forces dont la vie le privait. 

 

Les années passèrent sans que la toux le quitte.

Ni médecin, ni remède ne parviendront

À guérir les douleurs et le mal qui l’habitent,

Jusqu’à ce jour béni, c’était à Barbizon.

 

Il y croisa Fanny, une jolie artiste 

Qui fut vite pour lui le meilleur des onguents.

Fanny évaporée, il est de nouveau triste

Et ne voit comme issue que de partir un temps.

 

Il bâte une ânesse, la nomme Molestine

Et durant douze jours et tout autant de nuits,

Arpente sans répit vallées, plaines, collines,

Avec le seul dessein de vaincre son ennui.

 

Curieux, j’ai voulu mettre mes pas dans les siens,

Découvrir ce chemin au sublime décor,

Songer à ce qu’il fut dans des temps plus anciens,          

Humer ce qu’il reste de son « Île au Trésor ».

 

Alain HUMBERT

15 janvier 2023

 

Robert Louis STEVENSON

Le Chemin de Stevenson

 

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